MEMOIRE SCULPTEE DE LA GUERRE: UNE MODERNITE POSSIBLE ?
5 juin 2015 auditorium du musée des Beaux-arts de Rouen
site dédié au colloque de PARIS 29-30 janvier 2010
MEMOIRE SCULPTEE DE LA GUERRE: UNE MODERNITE POSSIBLE ?
5 juin 2015 auditorium du musée des Beaux-arts de Rouen
Patrimoines et Langages Musicaux (EA 4087) – Observatoire Musical Français (EA 206)
Université de Paris-Sorbonne (Paris IV)
7e Petite Biennale de Musique Française
La musique de scène en France (1870-1940)
Journée d’études du 16 mai 2014
Entendue sans toujours être écoutée, souvent mésestimée, la musique de scène sera au cœur de la 7ePetite Biennale de Musique Française ; consacrée aux musiques originales interprétées lors de représentations théâtrales durant la IIIe République, cette journée d’études entend éclairer par des approches croisées ce patrimoine méconnu du public et peu étudié par la critique1.
Des problématiques esthétiques permettront d’interroger les rapports complexes liant le texte et la musique : tout en étant l’occasion de rappeler des questions inhérentes au genre (musique intra ou extradiégétique, rôle dramaturgique des interventions musicales, fragmentation de l’écriture, modalités de présence de la musique dans le texte dramatique et ses didascalies…), elles pourront ouvrir la réflexion sur les grands enjeux de la composition pour la scène : effets de la musique sur le texte et vice versa, confrontation de deux rapports au temps de nature différente, musicalité du texte parlé, imbrication ou autonomie des deux langages, calages et décalages, empathie ou anempathie (celle-ci pouvant aller jusqu’au double discours)…
Ces problématiques touchent à des enjeux très vastes : rapports du visuel et du sonore ; questions du sens, de l’émotion et de l’imaginaire ; statut de la musique par rapport au texte (est-elle forcément secondaire ? en vertu de quoi ? certaines créations échappent-elles à cette soumission ?) Comment évaluer, par ailleurs, le caractère nécessaire de ces musiques de scène ou, à l’inverse, leur dimension superflue voire parasite ?
Parallèlement à ces interrogations, des approches contextuelles permettront d’envisager la réception de cette part musicale du spectacle dramatique par la critique de l’époque ; on abordera alors non seulement l’influence du contexte historique et l’état d’esprit de certaines périodes (Belle Époque, Années Folles…) mais aussi le contexte musical, ses canons esthétiques et discours théoriques. Se posent ainsi les questions du respect ou de l’écart par rapport à la norme et aux conventions d’écriture, de l’intertextualité ou encore des genres, dans une époque qui résonne des débats autour du Gesamtkunstwerk tout en voyant émerger, avec le cinéma, une autre forme de musique associée à un art visuel.
Enfin, des études abordant, à partir d’archives ou de témoignages, la part concrète de la création seront aussi les bienvenues afin d’éclairer le processus d’écriture de la musique de scène, ses conditions de réalisation (musiciens sur le plateau ou dans la fosse, intervenant ou non dans l’action scénique) ainsi que les rapports de travail entre auteur, metteur en scène et compositeur ou l’incidence de la musique sur le jeu des acteurs.
Des analyses d’œuvres particulières sont invitées à côtoyer des travaux théoriques plus généraux ou encore des approches diachroniques (au sein de la période concernée) afin d’éclairer le plus largement possible la très riche production musicale créée sur les scènes théâtrales françaises de 1870 à 1940. Une publication réunira les actes de cette journée ainsi que des contributions supplémentaires sur le sujet.
En marge de la journée d’études, l’on pourra découvrir la musique de scène de Maurice Emmanuel, Amphitryon, donnée en version scénique aux Dyonisies 2014 (Couvent des Cordeliers, le mardi 25 mars à 20h) et en version-concert (Bibliothèque du Centre Clignancourt) le mardi 8 avril à 13h15.
Ci-dessous le programme
CI-dessous une version française et une version anglaise de l’appel à communications pour un colloque qui se tiendra fin 2013
COLLOQUE INTERNATIONAL
1914 : GUERRE ET AVANT-GARDES
Appel à communications
Le colloque est organisé conjointement par le Centre allemand d’histoire de l’art/
Deutsches Forum für Kunstgeschichte, l’université de Paris Ouest – Nanterre – La Défense et
l’Institut universitaire de France. Il se tiendra à Paris les 5 et 6 décembre 2013, à l’Institut national
d’histoire de l’art et au Centre allemand d’histoire de l’art. Les communications orales, d’une durée
de 25 minutes, seront en anglais ou en français. Elles porteront sur les cultures visuelles au sens le
plus large, en Europe, dans le strict respect du cadre chronologique de l’année 1914.
Un titre provisoire et un résumé en anglais ou en français, d’une longueur maximale de
300 mots, ainsi qu’un curriculum vitae succinct doivent être adressés à Marine Branland
colloque.arts1914@hotmail.fr, par voie électronique, sous forme d’un document unique, avant le
15 février 2013.
Les organisateurs :
Annette Becker (Institut universitaire de France, université de Paris Ouest – Nanterre –
La Défense)
Andreas Beyer (Deutsches Forum für Kunstgeschichte)
Itzhak Goldberg (université Jean Monnet – Saint-Etienne)
Godehard Janzing (Deutsches Forum für Kunstgeschichte)
Rémi Labrusse (université de Paris Ouest – Nanterre – La Défense)
« Entre leurs mains est placé l’honneur du drapeau, et ils sauront le défendre »
Albert Lavignac (1846-1916)
David Mastin
a le plaisir de vous inviter
à la soutenance de sa thèse, préparée sous la direction du Professeur Annette Becker,
en vue de l’obtention du grade de docteur en histoire contemporaine, thèse intitulée :
Écoles de musique en Grande Guerre
Université Paris Ouest Nanterre-la Défense
Mercredi 19 décembre 2012
Salle René Rémond (B. 015)
À 9H00
Le jury est composé de :
Mme Annette Becker, Mme Sylvie Douche, M. Didier Francfort, Mme Barbara Kelly, Mme Sophie-Anne Leterrier
Cahier Miklos Bokor
Essais réunis par Annette Becker et Anne Bernou
avec des textes d’Annette Becker, Anne Bernou, Bernard Blatter, Miklos Bokor, Jean Bollack, Yves Bonnefoy, Thierry Dufrêne, Itzhak Goldberg, André Green, John E. Jackson, Alain Madeleine-Perdrillat, Alain Tapié., INHA (Institut National d’Histoire de l’art et William Blake & co, 2011, 186 pages, 25€.